Manoir de Denouval, villa du célèbre auteur de Fantômas, pavillons chinois et norvégien construits à l’occasion de l’exposition universelle de 1900…Découvrez en détail les édifices emblématiques du « patrimoine remarquable » parmi vingt sites d’exception recensés.
Île Nancy et barrage d’Andrésy
L’île Nancy est le poumon vert de la ville. Longue de 3 km et ouverte au public depuis 1993 durant la période estivale – d’avril à octobre – elle met à disposition un parc forestier, de loisirs et de sculptures. Accessible uniquement par bateau depuis l’embarcadère Saint-Exupéry et place du 8-mai-1945, elle offre une aire de jeux à ciel ouvert (cabanes à livres, jeux pour enfants, parcours et ateliers pédagogiques…).
L’île Nancy est aussi le terrain d’expression d’une quarantaine d’artistes internationaux qui exposent chaque année leurs œuvres à ciel ouvert à lors de l’exposition d’art contemporain « Sculptures en l’île » qui accueille plus de 50 000 visiteurs en quatre mois, de mai à septembre.
Pour les amoureux de nature sauvage et de biodiversité préservée, l’île Nancy accueille ses randonneurs au sein du parc naturel Trek’île, un îlot au milieu des arbres et des petites clairières.
L’église Saint-Germain-de-Paris
La construction de cette église dédiée à Saint Germain, évêque de Paris au VIe siècle, a débuté au XIIIe siècle.
Cette église a été classée Monument historique par arrêté du 25 avril 1949.
La Porte Royale
Cette porte faisait partie du «mur du Roi» séparant les terres cultivées d’Andrésy des terrains de chasse de la forêt de Saint-Germain-en-Laye qui, à l’époque débutait, juste en face, de l’autre côté de la Seine. En 1794, les autorités jugèrent « urgent de détruire tout ce qui peut avoir un rapport au despotisme ».
La porte royale fut vendue au plus offrant pour 100 livres et ensuite partiellement démolie.
L’Espace Saint-Exupéry
L’Espace Saint-Exupéry comprend à ce jour, le Point Info Tourisme, la bibliothèque municipale Saint-Exupéry, l’école de Musique et de Danse Ivry-Gitlis, le service culturel de la ville d’Andrésy, ainsi que le centre de loisirs éponyme.
La maison de la belle Otero
Demeure historique datant du XVIIe siècle, cette maison a été habitée par des bourgeois importants, dont Claude Lepage, seigneur de la Chapelle et valet de Garde-Robe du Duc d’Orléans, mort en 1704. En 1903, la Belle Otero, célèbre chanteuse et danseuse de cabaret et grande courtisane de la Belle Époque acquiert la maison. Elle y vivra jusqu’en 1911.
Les carrières souterraines
On trouve à Andrésy deux types de carrières, situées à des altitudes différentes selon les matériaux extraits. Au niveau bas, proche de la Seine, se trouvent des carrières de calcaire dont on extrayait de la pierre à bâtir. Plus haut, se trouvent les couches de gypse. Ce gypse a été exploité de manière industrielle à partir du XVIIIe siècle.
La vierge de Denouval
L’oratoire de la vierge de Denouval a été érigé au moment de l’épidémie de peste de 1638, en preuve de la participation de la paroisse d’Andrésy au vœu de Pontoise, pèlerinage annuel à l’église Notre-Dame de Pontoise.
La gare tacot
Aujourd’hui Maison des associations, ce bâtiment était jadis une gare. En 1912, le Département de Seine-et-Oise construisit une voie de chemin de fer entre Pontoise et Poissy. Cette gare se composait d’un quai surélevé, d’un bureau, d’une halle pour les marchandises et d’un petit logement pour le chef de gare.
La maison "Les Vikings"
Il est dit que cette demeure de villégiature serait le pavillon norvégien modifié de l’Exposition universelle de 1900, démonté et reconstruit à Andrésy…
La seigneurie Lepic
Le quartier de l’ancienne Seigneurie d’Andrésy, propriété du Chapitre de Notre-Dame de Paris depuis le IXe siècle, fut racheté après la Révolution par le beau-père du général Louis Lepic. Après un séjour à Maurecourt, le général Lepic s’y installa à sa retraite et y vécut jusqu’à la fin de ses jours (1827).
Le Manoir et le Chalet de Denouval
Le Manoir de Denouval fut construit entre 1904 et 1908 par Pierre Sardou, architecte en chef des Monuments historiques et fils du dramaturge Victorien Sardou, à la demande de Sarah Hershey Marsch. Le Chalet de Denouval est quant à lui un bâtiment communal, il abrite aujourd’hui le Centre Yvelinois des Arts de la Marionnette.
La villa Eden-Roc dite « villa de Fantômas »
La villa Eden-Roc a été construite au début des années 1930 au-dessus d’une ancienne carrière. Le journaliste et écrivain Marcel Allain (1885-1969) y emménagea en 1939. Cet auteur a été rendu célèbre par la série Fantômas (32 volumes) écrite en collaboration avec Pierre Souvestre, puis portée au cinéma dès 1913.
L’histoire de la Seigneurie du Faÿ remonte à 1474.
Au fil des siècles, les propriétaires se succèdent. Un château, une chapelle, une ferme, des dépendances sont édifiés sur le site tandis que la forêt d’origine laisse place aux champs, aux landes et aux bois.
La stèle des aviateurs britanniques
Dans la nuit du 2 au 3 avril 1942, un bombardier britannique Vickers Wellington s’abat en flammes dans les bois de l’Hautil. Sur un équipage de six hommes, il n’y eut qu’un survivant, Chris Maltby, grièvement blessé. Cette stèle rappelle cet événement et le souvenir des victimes. Elle fut inaugurée le 9 mai 2003 en présence de la famille de Chris Maltby.
Les cimetières anciens et la Croix mérovingienne
Une nécropole mérovingienne fut découverte à Andrésy en 1890. On découvrit environ cinq cents tombes datant des Ve, VIe et VIIe siècles. À quelques centaines de mètres de ce site mérovingien, se trouve le plus ancien cimetière de la commune. Initialement situé près de l’église paroissiale, vers la rue de l’église, il a été transféré à l’emplacement actuel avant la Révolution.
La villa Rêve Cottage et son pavillon chinois
Cette maison de notable en meulière et rocaille appelée Rêve Cottage, a été édifiée à la fin du 19e siècle. Dans le jardin de la propriété se trouve un pavillon chinois, de plan octogonal, aux façades recouvertes de céramique, qui a été ajoutée au début des années 1920. L’origine est incertaine mais la tradition voudrait que le pavillon chinois ait figuré à l’exposition universelle de 1900.
Le quartier Fin d’Oise
Pont Eiffel, quartier des remorqueurs et maisons de bateliers… Le quartier Fin-d’Oise s’est développé grâce à la batellerie « industrielle » au confluent de la Seine et de l’Oise au milieu du 19e siècle.
La ferme seigneuriale
Le « château principal manoir et maison seigneuriale du fief d’Andrésy » appartenait à la famille de L’Isle, «seigneur en partie». La charte de l’évêque Inchade attribue ainsi la seigneurie des terres d’Andrésy au Chapitre Notre-Dame de Paris dès le IXe siècle. La propriété échoit en 1863 à Louis Joseph Napoléon Lepic.
La Maison du Moussel
Construite en 1864 pour Jean Anatolie (inhumé au cimetière d’Andrésy), la Maison du Moussel est passée plusieurs fois dans les mains de propriétaires privés avant d’être rachetée par la municipalité en 1990. La Maison du Moussel accueille une partie de l’exposition d’art contemporain « Sculptures en l’île ». Elle se transforme également en lieu de tournage pour le cinéma ou l’industrie musicale de temps à autres.
L’Hôtel de ville
Cette villa, dite des Tilleuls, a été construite par Jean Anatolie et a appartenu à Jean-Baptiste de Dosme (1794-1869), couturier sous l’Empire. Elle a été rachetée par la municipalité en 1946 et devient en 1948 l’Hôtel de ville actuel.